Historique
Lorsque Alain Grosjean et son épouse Olga reprennent le
café restaurant «Au Cheval Blanc» le 1er avril 1987 («une plaisanterie qui dure longtemps» comme il se plaît
lui-même à souligner), se doutent-ils que, 24 ans plus tard, leur établissement situé au coeur de la vielle
ville sur la magnifique Rue du Grand-Pont sera une des adresses incontournables de la capitale valaisanne?
Originaire de Péry dans le Jura bernois,
Alain Grosjean effectue son apprentissage à l’Hôtel du Lac d’Auvernier avant de reprendre l’affaire familiale à Plagne, au décès de sa mère. Il entre de ce fait rapidement
dans le vif du sujet, l’établissement, qu’ils vendront un an et demi plus tard, regroupant restaurant, hôtel et salle de fêtes locale; «un paquebot dans un village» selon ses propres termes.
Après un premier exil d’un an et demi à Zürich dans un petit restaurant de banlieue, le temps semble venu aux époux Grosjean d’envisager un retour au statut d’indépendants.
L’établissement sera petit décident-ils, situé dans une petite ville, et
c’est enfin une petite annonce parue dans «La Suisse» de l’époque qui les informe de la vacuité de l’établissement sédunois.
La curiosité les invite à une visite et c’est le coup de foudre immédiat pour ce petit joyaux, certes défraîchi, mais dont le style
n’est pas sans évoquer les coquets «bouchons lyonnais».
Dans un premier temps locataires, ils rachètent l’affaire qu’ils rénovent et transforment petit à petit; la cuisine
est agrandie puis l’actuelle salle à manger est installée dans les locaux du commerce voisin, devenu vacant.
Aujourd’hui, les produits de la mer occupent une place de choix sur la carte du Cheval Blanc .
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